jusqu’à l'extrême
« Homme de l’Évangile, Dominique portait dans son cœur un désir véhément et presqu’incroyable pour le salut de tous les hommes ». Animée de son esprit, la Congrégation a pour but unique de procurer le salut des âmes, en exerçant des œuvres de miséricorde spirituelle et corporelles spécialement envers les malades et les mourants à leur domicile »
(Texte des Constitutions)
C’est avec un regard contemplatif que nous nous mettons au service des malades, des mourants et des pauvres, reconnaissant en eux, Jésus lui-même et désirant les introduire dans le mystère de la miséricorde divine par la médiation du cœur maternel de Marie. Le geste de soin est une véritable prédication, élargie actuellement jusque dans l’éveil de la foi des petits enfants sur la demande de leurs parents : « Vous qui soulagez les corps pour que Jésus touche les cœurs, avez-vous pensé à la santé de l’âme de nos tout-petits ? »
A la suite de Saint Dominique, la pauvreté nous presse de vivre dans un abandon total à Celui à qui nous avons donné notre foi. C’est pourquoi le service des malades est gratuit.
« Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice,
et le reste vous sera donné par surcroît »
C’est à titre d’aumône et non à titre de paiement que nous recevons ce que nous offrent les malades et tous ceux que l’Esprit Saint inspire. Ainsi nous n’exigeons jamais rien. La communauté vit de dons, elle s’en remet à la Providence au spirituel et au temporel.